Corruption de la citoyenneté : le gouvernement exige des mesures !

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La Thaïlande discutera de la corruption liée à la citoyenneté – défis et solutions au Parlement le 8 octobre 2023.

Thailand diskutiert am 8. Oktober 2023 im Parlament über Korruption bei Staatsbürgerschaften – Herausforderungen und Lösungen.
La Thaïlande discutera de la corruption liée à la citoyenneté – défis et solutions au Parlement le 8 octobre 2023.

Corruption de la citoyenneté : le gouvernement exige des mesures !

Le débat sur la citoyenneté et la corruption en Thaïlande prend de l'ampleur. Le 8 octobre 2023, une réunion cruciale de la commission de la sécurité nationale et des affaires frontalières s'est tenue au Parlement thaïlandais. Rangsima Rom, député et chef adjoint du Parti populaire, a évoqué les questions urgentes. L'accent a été mis sur l'accélération du processus d'octroi de la citoyenneté à de nombreuses personnes qui y ont droit. À ce jour, 480 000 personnes ont obtenu la citoyenneté, mais de nombreux défis demeurent, notamment dans certaines régions et dans le processus bureaucratique.

De nombreux citoyens se plaignent déjà de la corruption qui sévit lors de l'attribution de la citoyenneté. Manp Kheeriphuwadol, un autre député du Parti populaire, a souligné que les dirigeants communautaires sont souvent impliqués dans des activités de corruption. Cela est également évident dans les rapports faisant état de pots-de-vin, où des sommes commençant à 5 000 bahts sont exigées. Ces problèmes ne sont pas nouveaux ; La corruption est un problème spécifique présent dans la politique thaïlandaise depuis des années. Fort Wikipédia La Thaïlande n'est classée que 34e sur 100 dans l'indice de perception de la corruption 2024 et se classe 107e sur 180 pays.

Besoin d’amélioration identifié

Rangsima a souligné la nécessité d'améliorer les procédures d'octroi de la citoyenneté et de clarifier la situation des personnes concernées. Le gouvernement a déjà pris des mesures pour travailler avec une base de données non liée aux immigrants illégaux. Toutefois, cela ne représente qu’une partie de la solution. Un appel clair est lancé au Premier ministre Anutin pour qu'il prenne des mesures contre la corruption. Selon Rangsima, la responsabilité de résoudre ce problème incombe pleinement au gouvernement.

Il est à noter que malgré l'existence de nombreuses institutions de lutte contre la corruption, le pays reste touché par des pratiques endémiques. Une enquête a révélé que 25 % des hommes d'affaires ont dû payer des pots-de-vin pour obtenir des contrats auprès d'agences gouvernementales. La corruption policière est également répandue et touche de nombreux citoyens. Tout cela jette une ombre sur les efforts du gouvernement pour instaurer la confiance et promouvoir l’État de droit.

Financement de solutions

Un autre point clé de la réunion a été le besoin urgent de ressources budgétaires spécifiques pour résoudre les questions liées à la citoyenneté et au statut d'identité. L’idée selon laquelle les structures administratives internes tendent à encourager la corruption se concentre sur l’obligation de soumettre le ministère de l’Intérieur à un audit approfondi.

Étant donné que la corruption en Thaïlande coûte entre 50 et 100 milliards de bahts par an, il est grand temps d’opérer un changement durable. Les problèmes mis en évidence et les signalements de corruption ne peuvent plus être ignorés. Selon Rangsima, l’appel à la justice et à l’égalité de traitement pour toutes les personnes concernées est essentiel. Ce n’est que grâce à une lutte cohérente contre la corruption que l’on pourra regagner la confiance de la population, qui a beaucoup souffert ces dernières années.

Il reste à voir si le gouvernement parviendra à réaliser l’avancée majeure nécessaire. Mais les exigences d’une plus grande transparence et d’une plus grande équité dans l’administration sont indubitables. Un sujet important qui continuera à préoccuper de nombreuses personnes en Thaïlande à l’avenir.